Chaque jour, ce sont des milliers de collaborateurs qui accompagnent les personnes âgées et handicapées en perte d’autonomie. L’allongement de la durée de vie, pas nécessairement en bonne santé, entraîne un déficit de main d’oeuvre des métiers de service à la personne. Depuis les conséquences de la crise sanitaire liée à la Covid-19 le soutien aux personnes âgées ou en situation de handicap, suscite un nouvel intérêt dans notre pays. Le maintien à domicile est un enjeu sociétal qui n’est pas encore financé par la collectivité, la prise en charge de la dépendance reste encore lacunaire. Le gouvernement entreprend un nouveau projet de loi concernant notamment la création d’une cinquième branche de la Sécurité sociale couvrant la perte d’autonomie. Le coronavirus nous a fait prendre conscience de l’importance du personnel de santé mais aussi des aides à domicile (auxiliaire de vie, aide ménagère, assistant de vie aux familles…).
Un métier peu connu et peu valorisé : l’Aide à domicile
Les aides à domicile accompagnent au quotidien près de 800 000 personnes âgées et 300 000 personnes en situation de handicap ou de maladie, afin que celles-ci puissent continuer à vivre chez elles malgré la perte temporaire ou permanente d’autonomie.
L’aide à domicile accompagne les personnes dans certaines tâches du quotidien : entretien de l’habitat, alimentation, hygiène et confort personnel. Elle permet également aux bénéficiaires de demeurer indépendants et de maintenir des relations avec le monde extérieur en leur tenant compagnie et en apportant un soutien moral. Le maintien au domicile permet au bénéficiaire de garder des liens avec ses souvenirs, ses habitudes de vie, de gérer son quotidien, de contrôler sa vie et de se sentir exister.
Encore trop souvent appelée “aide ménagère”, l’aide à domicile n’est pas seulement un métier technique. C’est un métier par nature pluri-compétences. Comme pour tous les métiers transverses, on a tendance à se focaliser sur les tâches rébarbatives, répétitives… Les travailleurs sont en recherche de diversité de tâches pour éviter l’ennui au travail (bore-out) et pourtant, plus il y a de missions, moins le métier est reconnu. C’est une des raisons pour lesquelles ce métier doit être mis en lumière. La dimension humaine, relationnelle est une composante essentielle, avec deux objectifs : accompagner la personne dans les gestes du quotidien et apporter de la joie de vivre. Chacun reconnaît désormais à l’aide à domicile, un rôle de vecteur de lien social qui est primordial notamment pour les personnes isolées.
Ce métier reste mal connu et peu reconnu bien que les besoins en compétences ne cessent de croître.
Et pourtant … Des opportunités d’emploi, porteuses de sens
En France, près de 320 000 personnes accompagnent quotidiennement les personnes âgées ou handicapées, en perte d’autonomie. D’ici 2030, en raison des seuls changements démographiques, ce nombre va augmenter ainsi, 300 000 emplois vont être créés.
Malgré des besoins en compétences très importants, le secteur de l’aide à la personne peine à recruter bien qu’il s’agisse de métiers d’avenir. Pour cause, les rémunérations sont peu attractives et en raison de la mortalité élevée des bénéficiaires, il est difficile pour les entreprises de services à la personne de proposer des contrats de travail à temps plein (flexibilité – mortalité). Ce métier avec un objectif temps plein, offre toutefois la possibilité de faire du temps partiel choisi. Ces entreprises mettent à disposition des aides à domicile en gérant un planning complexe : véritable usine à gaz. Elles apportent un avantage pour les salariés et les bénéficiaires. L’agence de services à la personne est l’interface, gestion administrative dans sa globalité et RH (ressources humaines) afin d’assurer un suivi et un accompagnement en créant un collectif et en développant l’appartenance à une équipe.
Certaines entreprises de services à la personne font des efforts en matière de rémunération. Onela a notamment versé une prime exceptionnelle à ses salariés pour les remercier de leur engagement et de leur professionnalisme lors de la crise sanitaire.
Ces métiers peu valorisés manquent d’attractivité notamment auprès des jeunes générations ainsi, trop peu de personnes s’engagent dans des carrières de service à la personne. Et pourtant… Nous savons que la nouvelle génération est en perpétuelle quête de sens au travail. L’aide à domicile est un métier passionnant, tellement humain et qui a du sens. Les professionnels ont à coeur de se rendre utile, d’apporter quelque chose aux gens. Ils créent ainsi une relation de proximité, parfois affective, avec les bénéficiaires et une relation de confiance avec les familles. On peut parler de transfert de génération : chacun apportant quelque chose à l’autre. De plus, c’est un métier qui permet autonomie et polyvalence. Quelle belle opportunité pour les jeunes générations et quel beau projet de reconversion professionnelle pour les seniors !
Qui suscitent l’intérêt du gouvernement…
Les récents événements sanitaires ont engendré une prise de conscience plus forte du gouvernement, avec la nécessité de valoriser le métier de l’aide à domicile et de redéployer la prise en charge institutionnelle.
Afin de promouvoir et mettre en lumière ces métiers, le ministère des Affaires sociales et de la Santé a lancé en 2017, une campagne d’information à l’échelle nationale : « Aider les autres, c’est mon métier ». L’objectif étant simple : susciter l’intérêt des jeunes et des personnes en reconversion professionnelle pour accompagner les personnes âgées ou en situation de handicap dans leur vie quotidienne.
Face à la demande croissante de soins aux personnes âgées, le gouvernement propose de créer une cinquième branche. Cette nouvelle branche de la sécurité sociale sera dédiée à la prise en charge de la perte d’autonomie, qui doit s’ajouter aux quatre branches existantes: maladie, retraite, famille et accidents du travail.
« C’est une réforme […] majeure à la portée sociale considérable qui est extrêmement attendue par les acteurs du monde du médico-social et par les personnes en situation de handicap, les personnes en situation de dépendance. » affirme Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé. L’objectif de cette réforme est simple : recruter, former et améliorer les conditions de travail du personnel de l’accompagnement de la perte d’autonomie.
De plus, ce mardi 4 août 2020, Emmanuel Macron a annoncé le déblocage de 160 millions d’euros pour les aides à domicile, ces « oubliés de la prime covid ».
Comment devenir aide à domicile ?
En raison de l’allongement de l’espérance de vie et du vieillissement de la population, il existe une demande croissante de professions d’aide à domicile, en particulier pour accompagner les personnes âgées.
Les diplômes, pour la plupart accessibles après le brevet des collèges, ouvrant les portes à une carrière d’aide à domicile pour celles et ceux qui souhaitent s’engager auprès des personnes, sont les suivants :
- CAP assistant technique en milieux familial et collectif ;
- Titre Professionnel Assistant de Vie aux Familles ;
- Diplôme d’Etat auxiliaire de vie sociale ;
- BEP carrières sanitaires et sociales mention complémentaire aide à domicile ;
- Bac pro accompagnement, soins et services à la personne, option à domicile.
Toutefois, pour exercer le métier d’aide à domicile, les qualités humaines sont primordiales. Aimer les autres est en effet essentiel : la gentillesse, la patience, la rigueur sont autant d’atouts indispensables à l’exercice de la profession. Un attrait pour les travaux ménagers est également requis : ménage, courses, démarches administratives, etc. En définitive, le métier d’aide à domicile est à mi-chemin entre l’infirmière et la fée du logis.
En définitive, aider les autres est un métier d’avenir alors, si vous disposez déjà de l’une de ces formations ou si vous vous reconnaissez dans ses qualités humaines, nous vous proposons de découvrir l’entreprise Onela en vidéo. Intégrée au groupe Colisée, Onela assure le “Bien être à la maison”. Spécialisée dans l’aide à domicile, elle est reconnue pour la qualité de ses prestations à destination des personnes âgées, en situation de handicap et en convalescence, ainsi qu’à leurs aidants. ONELA participe aujourd’hui au bien-être de plus de 12 000 personnes sur l’ensemble du territoire grâce à une soixantaine d’agences en France et souhaite valoriser ses métiers et ses collaborateurs : “nos héros du quotidien”.
Découvrez sans plus attendre la vidéo d’offre d’emploi de cette entreprise.